Au marqueur permanent

En 1990, à lʼuniversité Browns dans le Rhode Island, un groupe de jeunes femmes est surnommé Magic Markers Terrorists par les médias locaux, puisquʼelles écrivent et tiennent à jour sur le mur dʼune toilette pour femmes du campus une liste dʼhommes ayant des comportements sexuels répréhensibles. Au marqueur permanent sʼinspire de cette affaire en la décalant dans un Québec autofictionnel des années 90.
En écho à trois vagues successives de dénonciations étrangement similaires, il est question ici, avec humour, délicatesse et joie, de l'épuisement féminin, et des traces quʼinlassablement, lʼHistoire tente dʼeffacer. Une forme de main tendue vers cette autre génération de femmes qui a pavé la voie à de houleux combats, et qui a permis malgré tout de mener de nouvelles batailles féministes.