À la suite des déclarations d’Edward Snowden sur les nouveaux pouvoirs des agences canadiennes de renseignements, quatre créateurs s’interrogent sur la notion mouvante du privé à l’heure de la collecte massive de données. Le big data favorise-t-il notre liberté ou notre asservissement ?
La majorité des communications collectées par la NSA ne sont pas celles de cibles qui menacent le pays. Ce sont celles de gens ordinaires : votre voisin, votre belle-sœur, votre plombier… J’ai partagé mes doutes sur nos programmes de surveillance à mes collègues : « C’est pas inconstitutionnel ? C’est pas une violation de nos droits ? » On m’a dit que c’était pas un problème. Un jour, j’ai réalisé que cette réalité-là devait être discutée publiquement.
Mise en lecture et interprétation : François-Édouard Bernier, Patrice Charbonneau Brunelle, Marilou Craft, Dominique Leclerc