L’arrivée des bourgeons est habituellement le moment où nous entrons dans ce doux vortex jamaislien, où il n’y a plus de place sur les racks à vélo des Écuries, où le public attend la prochaine mise lecture en buvant une bière et en bouquinant dans la librairie éphémère…
Cette énergie de Festival et l’esprit de communauté qui s’en dégage sont notre moteur. Le Jamais Lu existe pour cette effervescence, cette douce fatigue des jours cumulés, cette succession d’univers qui se font échos.
Puisque nous considérons que la chaleur humaine et l’écoute d’un public vibrant sont nécessaires pour l’auteur·trice lors de cette première étape de création, nous avons décidé de ne pas prendre l’avenue du numérique, mais bien de reconduire les évènements tout au long de la saison 2020-2021. Ainsi, nous vivrons un Festival sur plusieurs semaines, par la tenue de mises en lectures décontractées dans le café-bar du Théâtre aux Écuries!
Mais nous n’attendrons la prochaine saison pour vous présenter les joyaux que nous avions dénichés pour vous! Cette semaine devait avoir lieu le 19e Festival du Jamais Lu… qu’à cela ne tienne, à défaut de vous faire entendre leur texte, nous vous présenterons tous les jours un.e de ces auteur·trice·s, sa démarche et son rêve de métamorphose. Puisque oui, notre ligne éditoriale était quelque soit peu… prémonitoire : Fantasmer nos métamorphoses.
De libellule à un plafond miroitant en passant par une boîte de Kraft Dîner, ils-elles aspirent à explorer de nouvelles matières et de nouveaux imaginaires pour construire du neuf, pour défier les limites du vivant.
Bonne exploration !