Nadia Xerri-L

Née en 1971. Petite-fille d’immigrés maltais et de métayers bretons, fille d’un sculpteur autodidacte et d’une professeure, elle voit sa première pièce de théâtre à 11 ans. Combat de nègre et de chiens de Koltès mis en scène par Chéreau. Choc frontal avec séquelles durables…

Puis ce sera études littéraires, école d’art dramatique (Théâtre en Actes), perte de repères de 7 ans, et maîtrise de poésie contemporaine (dirigée par Florence Delay) et écriture théâtrale à 30 ans. Écrire dès lors sera son souffle long au milieu du tumulte de tout le reste.

En 2003 elle crée Solo d’Ava, son premier texte – autobiographique. En 2004, re-création au Théâtre Paris-Villette. En 2006, L’une de l’autre, son deuxième texte – encore autobiographique, au Théâtre Paris-Villette toujours et dans des villes essonniennes. En 2008, 3 Elles (Solo d’Ava + Boites et Solitude – premier texte s’éloignant de l’autobiographie) à L’Atelier du Plateau à Paris et au Théâtre de Brétigny.

En 2008/09, c’est Couteau de Nuit (son quatrième texte tiré d’un fait-divers lu dans Ouest France) notamment au Théâtre de la Ville. Ce texte est finaliste du Grand Prix de Littérature Dramatique de 2009. Julie Telle Que (cinquième texte, en écho direct à « Couteau de Nuit ») créé au CDN de Montluçon.

En 2011, L’instinct de l’instant (son sixième texte en déclaration d’amour au football, inspiré par des vies réelles de footballeurs découvertes dans L’équipe Magazine) et Le chemin du But (septième texte en écho direct à « L’instinct de l’instant ») notamment dans les scènes nationales du Havre, d’Evry, de Sète, de Belfort, de Châteauroux…

En 2013, TOUT QUITTER (sauf si on danse), une production de la scène nationale du Havre, création écrite à partir d’interviews d’habitants (faites dans le cadre de résidences à la CAF et à la Fac), interprétée par quatre comédiens et un chœur de 13 amateurs.

2013, aussi, elle crée le diptyque WESTERN : Je suis/ Tu es /Calamity Jane et Dans la nuit de Belfort. Neuvième et dixième textes (en déclaration d’amour aux films westerns, et en réaction à la vague de suicides chez France Télécom). En automne-hiver 2014, tournée du diptyque Western.

2014, à Sevran (93), sous un Magic Mirror, elle crée Pour en finir avec la solitude. Pièce participative pour 6 comédiens professionnels et 60 comédiens amateurs. Ce onzième texte est écrit à partir de 5 monologues écrits par 5 autres auteurs. Hériter donc de personnages et d’histoires et les emmener « chez soi ».

En 2009, elle est invitée à l’Ecole du Théâtre National de Bretagne pour mettre en scène Les Mains d’Edwige au moment de la Naissance de Wajdi Mouawad. En 2010, elle y mène un atelier autour d’A tout va (journal de création) de Didier-Georges Gabily (ce texte lui étant décisif, compagnon des plus grandes solitudes).

Entre 2009 et 2014, sur des durées diverses, elle a été artiste associée au Théâtre de Brétigny, au Volcan (Le Havre), au Théâtre de L’Agora (Evry). Artiste en résidence au Théâtre de Sète. Auteure associée à la scène nationale du Bateau-Feu (Dunkerque).

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