Catherine Éthier

Chroniqueuse, auteure et rédactrice au verbe festif, Catherine s’abandonne le clavier à l’émission Esprit Critique, où elle se fait plaisir, à l’occasion, de critiquer tout en se faisant un devoir de faire rosir les joues de Marc Cassivi. Également, elle vient, ici et là, collaborer à l’émission On va se le dire, émission d’échanges pertinents et divertissants sur l’actualité du moment, animée par Sébastien Diaz. Elle signe aussi, toutes les deux semaines, sa chronique « La bise » dans Journal Métro - ce journal gratuit qui enchante les masses ou qui traîne sur un banc d’autobus avec une tache d’orangeade dessus (c’est selon) – une chronique dans laquelle elle tente d’élever sa plume au-dessus de celle qu’elle avait la semaine précédente (et d’avoir, une fois de temps en temps, une opinion tranchée qui la fait se sentir très, très importante). Il est fort probable que vous l’ayez entendue pendant quelques années à l’émission Gravel le matin sur Ici Première et à La Matinale de CIBL, où elle tâchait de faire de l’actualité cette poésie qui décontenance par son débit théâtral et son ironie qui retrousse. Vous ne vous abandonnez pas à la lecture ni au doux son radiophonique ? QUEL DOMMAGE. Vous avez toutefois peut-être eu le bonheur inouï de vous abreuver aux savants conseils de Catherine dans Code F, une émission présentée VRAK, où elle démystifiait (avec ses nombreuses et suaves collègues) les soi-disant lois non écrites des filles; ces fameuses lois qui n’existent pas, mais qui provoquent moult commérages dans les dîners de Pâques et de furieux combats de sacs à main dans les films américains.
Catherine s’est aussi longtemps illustrée sur Urbania, où elle publiait, chaque semaine, une chronique où elle s’abandonnait à l’anecdote, au portrait et au feu aux culottes, une chronique qui célébrait tant le périlleux travail des enseignants que la fragile beauté de ce moment où, dans un vestiaire sportif, une dame s’épile candidement les mamelons en faisant fi d’autrui. Deux mots : vaste répertoire. Elle a fait ses premières armes d’animation dans la Web Télé KWAD9, une enlevante série où elle questionnait, avec son coanimateur, les tendances étranges s’adressant aux adolescents sur une plate-forme où les jeunes écrivaient leurs propres articles, desquels étaient tirés des reportages que même la plus sereine des mamies qualifierait de « sautés su’l crinque ». Sinon, Catherine a aussi étudié en biochimie et en publicité, univers dans lequel elle a travaillé en tant de conceptrice-rédactrice pendant quelques années avant de constater que le bonheur ne résidait, hélas, pas dans la rédaction d’une pub de kotex. (mis à jour en 2019)

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